Assurance habitation et installation de chauffage ou radiateurs
Prendre un rendez-vousLes dommages aux appareils de chauffage peuvent, au même titre que le reste du mobilier, être indemnisés à la suite d’un sinistre pris en charge par l’assurance habitation. L’installation complète bénéficie également d’une réparation si les dégâts entrent dans la liste des dégradations couvertes par la garantie concernée.
Les radiateurs et la chaudière sont couverts comme le reste du mobilier
Incendie, dégât des eaux, vol… : de nombreux types de sinistres peuvent endommager votre chauffage, qu’il fonctionne à l’électricité, au gaz ou au fioul.
Si votre contrat d’assurance habitation comporte une garantie « Dommages aux biens » (comme dans la majeure partie des contrats multirisque habitation), les dégâts causés à vos radiateurs et à votre chaudière seront indemnisés au même titre que le reste de l’habitat. Deux conditions pour cela :
- La cause ne doit pas être exclue des conditions du contrat
Exemples d’exclusion : défaut d’entretien, acte volontaire, réparation non effectuée après un premier sinistre….
- Le délai de déclaration doit être respecté
5 jours ouvrés après constatation d’un incendie, un dégât des eaux, un bris de vitre ; 2 jours ouvrés après constatation d’un cambriolage ; 10 jours ouvrés après la publication de l’arrêté ministériel pour une catastrophe naturelle. Pour refuser l’indemnisation, l’assureur doit prouver que la déclaration tardive lui a causé un préjudice.
La garantie des dommages électriques
Tous les assureurs habitation proposent dans leur contrat, en inclusion ou en option, une garantie qui complète la liste des incidents couverts par l’assurance. Elle couvre les dégradations causées directement par l’action de l’électricité (court-circuit ou surtension) à l’installation électrique et aux éléments qui y sont intégrés. C’est le cas des radiateurs et de leurs dispositifs de contrôle. Il est parfois possible d’étendre la couverture aux appareils non intégrés à l’installation (c’est à dire branchés ponctuellement).
Si vous habitez dans une région où les orages sont fréquents, cette garantie est importante à souscrire pour protéger vos appareils électriques, et notamment leurs systèmes de contrôle domotique.
Une prestation de contrôle de l’installation
Lorsqu’il s’agit d’une inondation ou d’une catastrophe naturelle, l’expert mandaté par l’assurance peut vous proposer la prise en charge d’une prestation de contrôle de vos installations de chauffage, électrique et de plomberie.
Les dommages ne sont parfois pas visibles à l’œil nu et peuvent se déclarer tardivement. L’intervention d’un professionnel qualifié pour contrôler le bon fonctionnement de l’ensemble de vos installations évite les mauvaises surprises non notifiées dans l’accord d’indemnisation signé par l’assureur et vous-même.
N’hésitez pas à insister auprès de l’expert pour inclure cette prestation dans les éléments à prendre en charge par l’assureur. Le coût en est généralement modique pour l’assurance, mais cette vérification peut être salvatrice pour vous.
Évaluation des dommages : attention à la vétusté
Lors de l’évaluation des dégâts par l’expert, le principe de la vétusté entre en jeu. C’est à dire que « l’indemnité due par l’assureur à l’assuré ne peut pas dépasser le montant de la valeur de la chose assurée au moment du sinistre. » (Code des assurances). L’assureur établit donc un pourcentage de vétusté pour chaque bien endommagé afin de rembourser sa valeur réelle.
Le calcul de la vétusté diffère selon les assureurs mais fonctionne toujours à peu près de la même façon. Il dépend soit de l’âge du bien par rapport à sa durée moyenne de vie, soit des caractéristiques du bien par rapport à l’évolution de son marché, soit plus globalement de l’ancienneté du bien.
Dans le cas d’une chaudière ou d’un radiateur électrique, les appareils peuvent subir une décote alors même qu’ils fonctionnaient très bien avant le sinistre, car ils étaient bien entretenus. Mais de nombreux assureurs proposent dans leurs formules la garantie valeur d’achat ou valeur à neuf durant une année après l’achat du bien mobilier. Elle peut être étendue en option à plusieurs années, notamment pour les équipements électriques.